La perception de l'invisible

Publié le 12 mai 2025 à 20:01

 

Depuis mon plus jeune âge, sans vraiment en être consciente, j'ai ressenti une connexion avec quelque chose de plus grand que moi. Enfant, je me posais déjà des questions existentielles : "Qu'y avait-il avant la naissance de l'univers ? Peut-on appeler cela le 'rien', même si le 'rien' n'existe pas ?"

Ces interrogations m'accompagnaient chaque soir avant de m'endormir. Pourtant, je n'osais jamais en parler à un adulte, ni même à mes parents. Je craignais qu'ils ne me comprennent pas. Ces pensées m'empêchaient souvent de trouver le sommeil, comme c'est probablement le cas pour beaucoup d'enfants. Mais, dans mon cas, il y avait autre chose : je me réveillais en pleine nuit, avec la certitude que je n'étais pas seule dans la pièce. Outre mon frère, qui partageait ma chambre, je sentais, entendais, et parfois même voyais des formes, des esprits ou des entités.

Enfant, cette expérience me terrifiait. L'espace de quelques secondes, ce que je percevais me semblait effrayant. Aujourd'hui et depuis bien longtemps ce n'est plus le cas.  Je n'éprouve aucune peur, mais je ne cherche pas non plus à maintenir le contact.

Dans mon esprit d'enfant, ces entités faisaient partie d'un univers parallèle, un monde invisible mais pourtant bien présent. C'était ainsi que je me représentais ces phénomènes, à ma manière.

 

Ce n'est qu'à l'âge adulte que j'ai compris que ces expériences avaient un sens. En me documentant et en discutant avec diverses personnes, j'ai découvert que ce que je ressentais pouvait correspondre à des "âmes en errance", des âmes dites "en basse fréquence". Ces âmes sont parfois bloquées dans notre monde pour différentes raisons. Par exemple, certaines âmes restent coincées après une mort brutale, comme un accident de voiture. Dans ces cas-là, elles n'ont pas conscience de leur décès et continuent de se rendre sur leur lieu de travail ou de rester dans leur maison, parfois pendant des semaines, sans comprendre leur situation.

Dans d'autres cas, des défunts persistent pour veiller sur des êtres chers, comme leurs enfants en bas âge. Certaines âmes, cependant, restent sur ce plan à cause d'une vibration très basse qu'elles avaient de leur vivant – cela peut être le cas de personnes ayant commis des actes violents ou cruels, comme des assassins. Leur faible fréquence vibratoire ne leur permet pas de passer sur un autre plan.

Ces âmes, perceptibles dans les moments entre veille et sommeil, lorsque notre "troisième œil" s'ouvre, appartiennent souvent à un plan très bas. Beaucoup d'entre nous peuvent ressentir leur présence. Pour ma part, j'aime comparer les personnes qui ressentent ces présences, à des antennes radio qui captent certaines fréquences à des moments particuliers. Les enfants, en particulier, sont beaucoup plus réceptifs. Leur esprit, encore libre de croyances limitantes, perçoit le monde tel qu'il est, avec toutes ses dimensions. C'est pourquoi il est important d'écouter attentivement ce que racontent les enfants. Parfois, ce qu'ils expriment dépasse le cadre des rêves. Aujourd'hui, c'est un sujet moins tabou et grace à l'accès à l'information qu'offre Internet, il est plus facile d'explorer ces phénomènes.

En grandissant, notre cerveau adulte ne perçoit qu'une infime partie de la réalité. Les animaux, en revanche, semblent plus connectés à ces dimensions invisibles. Prenons les chats, par exemple : qui n'a jamais vu un chat se figer, souffler, ou suivre des mouvements invisibles à nos yeux ? Je crois sincèrement que nos compagnons animaux sont comme des guides, dotés d'une intuition et d'une perception bien plus développées que les nôtres.

Peut-être que notre intelligence humaine, aussi impressionnante soit-elle, nous limite à une seule réalité parmi les nombreuses dimensions qui coexistent.

 

Et vous, avez-vous déjà vécu des expériences similaires ? N'hésitez pas à les partager en commentaire, je serais ravie de vous lire !

 

 

 

Ajouter un commentaire

Commentaires

Il n'y a pas encore de commentaire.